Trois-Rivières (Mauricie) Cet après-midi, vers 15 heures, je reviens chez moi et je suis en train de sortir les paquets de mon auto. Dans le boisé en face, les corneilles crient sans arrêt. A les entendre, je suis certaine qu'il y a un rapace qui les dérange. Je prends mes jumelles et je traverse pour voir ce qui se passe. Je me dis, c'est sans doute l'Épervier de Cooper qui était là il y a quelques jours. A peine ai-je traversé la rue, que je vois arriver en grande vitesse l'oiseau poursuivi par une dizaine de corneilles. L'oiseau, ne sachant où aller, frappe une porte-patio de l'immeuble qui compte vingt-un logements. Je me trouve entre l'oiseau qui est par terre et les corneilles qui sont perchées dans les arbres. Les corneilles finissent par se calmer et je surveille l'oiseau qui commence à s'agiter. Soudain, il vole vers un balcon du premier étage et se perche sur les pneus qui ont été remisés là pour l'hiver. Pendant qu'il récupère, j'ai tout le temps d'identifier avec certitude cette belle Nyctale de Tengmalm. Elle est restée là environ une vingtaine de minutes. C'est une auto bruyante qui est entrée sur le stationnement avec une grosse musique qui l'a fait s'envoler vers le boisé. Cette visite impromptue s'est passée au 4180, rue Savard, à Trois-Rivières.
Lise Jacques