Page des oiseaux rares du Québec

Depuis le début de la semaine, mon beau-frère Martin Pelletier observe une paire (un couple?) de Troglodytes de Caroline habituellement présents ensemble à son bloc de suif sur le boul. Champlain à Philipsburg (chemin du bord de l'eau), près de l'église Notre-Dame-du-Lau.

Depuis plusieurs semaines, un Bruant fauve vient se nourrir à nos mangeoires derrière notre maison. Il s'abrite dans nos haies de cèdres en compagnie d'autres espèces.

Une Chouette épervière est toujours présente à Low. Observée près du pont du chemin Neely, à droite avant le chemin Mcdonald. Vous pourrez facilement l'observer.

Cet après-midi, je me suis rendu en compagnie de Michèle Amyot à l'embouchure du canal de Beauharnois à Hungray Bay. À cet endroit nous avons observé la présence d'un Arlequin plongeur. Celui-ci était seul de son espèce et se tenait au beau milieu de la partie non gelée du canal.

En toute fin d'après-midi, je suis allé au belvédère de Verdun, à la hauteur de la rue Lloyd-George d'où j'ai pu revoir l'Arlequin plongeur.

Courte tournée aux mangeoires du boulevard de la Forêt en début d'après-midi pour constater que le Bruant des marais est toujours présent.

À 17H15 sur la route 348, à 2 km de la municipalité de Saint-Gabriel-de-Brandon, une oiseau brun est passé à la hauteur de mon pare-brise à vive allure. Je me suis arrêté sur le bord de la route, j'ai sorti de mon véhicule et en me retournant j'aperçois la Chouette lapone qui est allée se poser sur un fil électrique. J'ai pu l'observer jusqu'à 17h40, l'heure de mon départ.

Cet après-midi, la Chouette épervière du chemin de la Rivière à Luskville, attendait toujours patiemment son prochain repas à l'intersection du chemin des Pères-Dominicains.

Dimanche, le 27 février, Bruno Dufresne et moi avons silloné la région de Dolbeau-St-Eugène-Notre-Dame-de-Lorette avec un groupe d'ornithologues mené par Céline Bellemare à la recherche de Lagopèdes. Nous en avons trouvé 6 à Notre-Dame-de-Lorette, d'abord vus de très loin puis très bien après qu'ils soient passés en vol au-dessus de nous et se soient posés près de la route. Nous sommes restés sur place après le départ du groupe qui continuait à se promener pour en chercher d'autres.

Cet après-midi, un Martin-pêcheur d'Amérique était présent (mais se cachait très bien à l'orée de la forêt) en bordure d'un ruisseau non gelé qui traverse le chemin Neely, juste au nord du chemin MacDonald à Low; il se tenait du côté est du ruisseau. Une Chouette épervière était aussi en chasse dans le même secteur.

Le Moqueur roux est toujours très présent et en très grande forme. Il consomme beaucoup de suif et du tournesol. Ça fait maintenant 73 jours qu'il campe dans notre tas de branches mortes dans notre cour de la rue Lucie.

A 100 mètres à l'ouest de l'école, sur la portion sud de la piste de ski de fond bleue (dans une cèdrière). L'oiseau semblait chercher sa nourriture sur les berges d'un petit ruisseau dégelé.

Un total de 11 Lagopèdes des saules vus à 17 km au sud de Waswanipi, qui se trouve à 103 km au nord de Lebel-sur-Quévillon.

Un total de 42 individus ont été observés à divers endroits dans les rangs de Saint-Eugène, Notre-Dame-de-Lorette et Saint-Stanislas.

Deux Aigles royaux adultes vus au site habituel du lac Pierre. Un individu avait un plumage aberrant, une tâche très pâle à un scapulaire.

Un Faucon gerfaut observé au Golf des Saules à Rimouski.

Deux Lagopèdes des saules ont été observés dans le rang Ste-Anne à 1 km du village.

Avant d'arriver à Notre-Dame-de-Lorette, 2,2 km passés le dépanneur Belzile, à droite du chemin, dans un champ en friche avec des saules, on observe des pistes, beaucoup de pistes fraîches, et en cherchant un peu, on trouve 6 individus qui s'alimentaient.

Un Pic à ventre roux a survolé le chemin Scotch à 300 mètres au sud de l'entrée pour l'autoroute 50.

Un Arlequin plongeur se tenait toujours à l'embouchure du canal de Beauharnois mais cette fois beaucoup plus près.

Observé en face du 38, chemin de l'Anse-Mercier.

Vers 11h30, à l'embouchure du canal de Beauharnois, il y avait une femelle Arlequin plongeur qui se tenait avec quelques Garrots à œil d'or et des Grands Harles.

Au sud de Senneterre, un lieu appelé Obaska. Quatre Chouettes épervières dont trois visibles dans le même champs le long de la route 113. Deux des oiseaux se sont même chamaillés en vol. Très peu farouches sur les poteaux électriques.

Chouette épervière observés dans le haut d'un bouleau, au km 34 de la route 113.

Tout au long de la route du nord sur 150 km. Environ 100 individus en 4 heures de route!

Il est venu à mon silo à arachides sur la rue Rankin à Windsor.

J'ai observé aujourd'hui le Pic à ventre roux, au même endroit soit la digue à l'extrémité de la rue Higgins, à Châteaugay. Le Troglodyte de Caroline et les Mésanges bicolores étaient aussi présents.

Un Pic à ventre roux était toujours présent aux mangeoires au bout de la rue Higgins.

À ce jour, le Troglodyte de Caroline toujours présent et bien actif. Il semble maintenant préférer se nourrir sur la galerie des graines tombées sous les mangeoires.

Le Troglodyte de Caroline est toujours présent au bout de la rue Higgins.

Deux Lagopèdes des saules vus au km 66 de la route de la baie James, beaucoup plus au sud que tous les autres observés durant le voyage. Les autres au km 375 et plus au nord.

Un Bihoreau gris immature revu en début d'après-midi à partir du pont du Boulevard du Parc technologique enjambant la rivière Lorette à Québec. Il est présent à cet endroit depuis le début de l'hiver. Il semble en bonne forme et en voie de réussir son hivernage.

Le 19 février, Roger Charron et Louise Turbide, deux membres du Club d'ornithologie des Îles de la Madeleine ont observé un oiseau dans le sentier pédestre de Havre-aux-Maisons. Celui-ci se tenait au pied des arbres et se cachait sous les branches. Au moment de revenir à la maison, ces derniers ont cru qu'il s'agissait d'un Moqueur chat, un oiseau de petite taille, de couleur gris, avec une calotte noire. Ils m'ont alors contacté pour me demander mon opinion compte tenu que cette espèce est relativement rare aux Îles et devrait être loin d'ici à cette date. Au cours des jours suivants, le couple d'ornithologue s'est rendu à plusieurs reprises pour tenter de revoir l'oiseau en question, sans succès. Hier, le 24 février, au moment d'une autre promanade avec le chien, celui-ci est arrivé avec un oiseau mort dans la bouche. Il avait trouvé l'oiseau dans une petite cabane. L'oiseau s'y était probablement réfugié et est mort de froid en raison de la baisse des températures enregistrées depuis quelques jours. J'ai récupéré la carcasse de l'oiseau aujourd'hui et je confirme qu'il s'agit bien d'un Moqueur chat. Il s'agit de la première mention hivernale de cette espèce sur le territoire des Îles de la Madeleine, et probablement aussi sur le territoire québécois.

J’ai revu la Chouette lapone à Cabano le 18 février. Elle était sensiblement au même endroit que la dernière fois. J’ai pu l’observer de la route 232 ouest, à une centaine de mètres avant le kilomètre 20. Elle était perchée dans un arbre mort au sud de la route. En plus d’avoir une très jeune plantation sur le bord de la route, plusieurs coupes forestières successives dans les peuplements mixtes et résineux peuvent permettre à la chouette de chasser sur un grand territoire.

Le Troglodyte de Caroline s'est d'abord fait entendre avec son chant magnifique puis s'est montré quelques minutes dans les arbustes au bout de la rue Higgins.

Ce midi, à l'embouchure du canal de Beauharnois, il y avait une femelle arlequin qui se tenait avec quatre Garrots à œil d'or. Elle était assez facile à observer, les canards montaient et se laissaient descendre avec le courant et le vent.

Aujourd'hui, une visite en après-midi à Châteauguay sur la digue au bout de la rue Higgins, m'a permis d'observer et de photographier deux pics à ventre roux présents au même moment, ainsi que d'entendre le chant du Troglodyte de Caroline.

Sur la digue au bout de la rue Higgins.

Vers la fin de l'avant-midi, en scrutant l'île au Hérons afin de vérifier la présence de Pygargue à tête blanche (observation confirmée), un Grand Héron est observé survolant la cime des arbres de l'île en direction est. Il a été aperçu une seconde fois dans la baie de Sainte-Catherine parmi plusieurs dizaine de Canards colverts.

L'oiseau à été vu et photographié par Gaston Chiasson. Il est présent à ses mangeoires à Havre Aubert depuis au moins un mois. Comme il croyait qu'il s'agissait d'un Bruant à gorge blanche, il n'en a pas fait mention.

Après une journée de blizzard sur le bord du fleuve, le Troglodyte de Caroline s'est présenté ce matin, selon son habitude, pour se nourrir.

Un mâle d'Eider à tête grise était présent parmi un bon mombre, environ 1500 individus, d'Eider à duvet.

16 Lagopèdes des saules ingurgitent du gravier épandu dans le rang Saint-Pierre. Ils ne s'occupent pas de nous et nous pouvons les observer de près pendant environ 5 minutes.

Le Troglodyte de Caroline se nourrit toujours à nos mangeoires (38, chemin de l'Anse-Mercier) ou ramasse les graines tombées au sol. Il se présente une première fois dès la levée du jour pour revenir à différents moments du jour. Comme nos mangeoires sont installées sous la corniche à l'avant de la maison, il est facile de l'observer à partir de la rue.

Le Bihoreau gris immature est observé pendant une forte chute de neige à partir du pont du Boulevard du Parc technologique enjambant la rivière Lorette à Québec.

Dimanche vers 13h00, sur le pont au centre du village de North Hatley sur la partie non-gelée de la rivière Massawippi dans un groupe plusieurs centaines de canards colverts, il y avait un fulicule à collier mâle.

À Notre-Dame-de-Lorette, un groupe de 7 lagopèdes des saules est observé au nord de la "route de la rivière aux rats" environ 300 mètres avant l'intersection du rang St-Pierre. Trois autres individus en fin d'après-midi le long de la route au nord du village de Saint-Eugène.

Le Carouge à tête jaune était présent aujourd'hui à Bonaventure (Thivierge), dans le même secteur. Il fait la navette entre la ferme et le no civique 347 (mangeoire).

J'ai eu quelques nouvelles de Peter May, un ornithologue inuit expérimenté qui habite à Kuujjuaq (il a aussi un camp de pêche aux Monts Pyramides le long de la rivière George l'été). Sans aucun doute, l'espèce nichant au Québec la plus difficile à cocher pour les observateurs du sud de la province est le Lagopède alpin. Une raison est simple, aucune route ne mène aux endroits où on le retrouve bien qu'il existe des mentions plutôt isolées en hiver à Fermont. En réalité, la ville (ou village) de Kuujjuaq est probablement l'endroit le plus accessible pour le voir, mais pas à n'importe quel moment de l'année. L'espèce se reproduit sur les hauts sommets l'été ainsi que dans la toundra véritable dans l'extrêmité nord ouest du Nunavik (Pingaluit entre autre). Elle est donc absente de Kuujjuaq pendant la période de nidification. Néanmoins, selon Peter May, l'espèce descend sur la côte à chaque hiver. Peter vient tout juste de voir ses premiers individus de l'hiver et me disait que l'espèce devient plus fréquente en mars. À noter que le Lagopède des saules niche à Kuujjuaq et est commun depuis le début de l'hiver.

Avec le froid du 23 janvier 2011, il s'était absenté de notre territoire une quinzaine de jours... Il est retour avec le redoux, mais seul! Toujours présent ce matin aux mangeoires en avant de la maison sur la rue Hélène.