Page des oiseaux rares du Québec

Je n'avais pas vraiment le temps de miroiser aujourd'hui, mais je me suis permis d'aller à Baie-du-Febvre en après-midi. Je m'en réjouis puisque j'ai eu l'occasion d'observer une Sarcelle d'hiver du type paléarctique. Il s'agit d'un beau mâle qui se tenait avec un groupe de Sarcelles d'hiver de type nord-américain derrière le club Landroche, au bout du chemin Janelle. De mémoire, c'est seulement ma troisième observation de ce taxon en plus de 50 ans d'observation. L'oiseau était donc au bord du fleuve, dans les herbes, avec aussi quelques Canards d'Amérique et Canards colverts. L'oiseau se distinguait nettement des sarcelles du taxon carolinensis par sa taille légèrement supérieure, par une barre blanche horizontale au niveau des scapulaires, par l'absence d'une barre blanche verticale de chaque côté de la poitrine et par des lisérés plus nets autour de son «masque». Plus loin, à la limite de la glace et de l'eau libre, il y avait plus de 1000 Oies des neiges. Il est à noter que les Européens considèrent maintenant leur Sarcelle d'hiver (crecca) et notre Sarcelle à ailes vertes (carolinensis) comme deux espèces différentes. La question est à l'étude à l'AOU pour l'Amérique du Nord et il est fort possible que notre Sarcelle à ailes vertes retrouve son nom et son statut d'espèce.

Une Oie de Ross et une Bernache de Hutchins observées, en après-midi, à la halte migratoire de Saint-Barthélemy, en face du stationnement.

Une Oie Rieuse observée dans le ruisseau de la halte de la Bernache à Baie-du-Febvre.

Une Oie rieuse observée à Plaisance, dans la Baie de la Pentecôte.

La Sturnelle de l'Ouest est toujours présente dans le secteur de l'église aux Bergeronnes. Pour ceux qui seraient tentés à venir l'observer, je tiens à préciser qu'elle se promène dans un quartier résidentiel dans lequel elle recherche sa nourriture le long des habitations et des rues (sur plaques de gazon libre de neige). L'éthique est donc recommandée. Toutefois, elle se tient souvent près de l'église, ce qui permet de l'observer sans déranger le voisinage. La sturnelle est un peu farouche puisque le bureau de poste est tout près et qu'il y a un certain achalandage. Elle ne tolère pas vraiment les humains en dedans de 30 mètres (avis aux photographes non-digiscopeur) et elle s'envole derrière les habitations lorsqu'elle est dérangée (voitures, passants, etc.). Alors il faut être patient et discret si on veux pouvoir l'observer à loisir.

J'ai eu la surprise de croiser un Hibou des marais sur le chemin Martindale à Low. J'ai pu l'observer durant une bonne dizaine de minutes à la jumelle.

Une Oie de Ross observée à partir de la butte à Baie-du-Febvre.

Ce midi, la Sturnelle de l'Ouest a de nouveau été observée tout près de l'église aux Bergeronnes.

La Sturnelle de l'Ouest a de nouveau été observée aujourd'hui. Elle se tient généralement près de l'église, particulièrement sur les plaques de gazon qui se dégagent le long des rues et des maisons où elle recherche sa nourriture. Un Faucon émerillon est passé bien près de la capturer en après-midi, mais elle a réussi à échapper à son assaillant.

Vers 17h30, en revenant de l'épicerie, j'ai de nouveau observé la sturnelle tout près de l'église. C'est là qu'elle a émise son cri qui ressemble à celui du Quiscale rouilleux (un «tchoc») et qui est très différent de la Sturnelle des prés. Le jaune qui remonte sur les malaires, le motif fin et non gras des plumes des parties supérieures (surtout sur les plumes de vol au niveau des tertiaires et des rectrices) ainsi que les points noir aux flancs (et non des stries grasses) ne laissent aucun doute. Il s'agirait de la mention la plus hâtive confirmée de l'espèce pour le Québec selon le site de Denis Lepage.

Un mâle observé près de la Pointe Rouge à Tadoussac. Sous une pluie fine, j'ai repéré cet individu accompagnant un groupe de 12 Eiders à duvet.

J'ai repéré près de la batture aux Vaches, un Goéland brun adulte dans un groupe de laridés (environ 200 individus): Goélands argentés, marins, arctiques, bourgmestres et à bec cerclé.

Un individu du type caniceps présent à une mangeoire de tournesol sur la montée Léveillée à Mont-Laurier.

Un hybride Garrot à oeil d'or X Garrot d'Islande (mâle adulte) vu en vol en compagnie de quatre femelles Garrot à oeil d'or. Tache blanche derrière le bec nettement en forme de croissant. Absence de «crochet» noir aux côtés de la poitrine. Plage blanche sur le dessus de l'aile nettement coupée d'une large bande noire transversale.

J’ai observé dans la baie de Saint-Fabien-sur-Mer un Eider à tête grise.

Un Faucon gerfaut de forme grise observé au belvédère Raoul-Roy dans le Parc national du Bic.

J'ai entrepris ma dernière sortie pour vérifier la présence des lagopèdes en cette date de l'année. Elles se sont révélées rares. À St-Stanislas, seulement quelques traces ont été trouvées dans la neige fraîchement tombée. J'y estime deux individus tout au plus, car je n'ai pas réussi à les trouver malgré une heure de recherche intensive en raquettes. C'est à St-Eugène que mon souhait de les revoir pour la dernière fois s'est réalisé. Quatre individus très fidèles à cet endroit se tenaient en marge de la forêt au fond du champ. À Notre-Dame-de-Lorette absolument rien.

Une Oie de Ross observée à partir de la marina de Sabrevois.

Le Bruant à couronne dorée était présent aux mangeoires devant la résidence de Gaston Chiasson lundi et mardi cette semaine après plus de 3 semaines d'absence. Sa résidence est située au 16, chemin du Portage à Havre-Aubert, aux îles de la Madeleine. Les gens peuvent accéder à sa propriété pour observer l'oiseau.

En fouillant pendant des heures parmi au moins 7 000 Bernaches du Canada et 2 000 Oies des neiges, j'ai finalement localisé une Oie à bec court, au moment où elle s'est levée la tête, me montrant son petit bec, et surtout en étirant ses pattes roses. Une Oie rieuse était aussi présente.

Un individu accompagnait plus de 2 000 Oies des neiges et 7 000 Bernaches du Canada.

Un individu au bec et pattes orangés (possiblement de la race du Groënland) accompagnait 7 000 Bernaches du Canada et 800 Oies des neiges.

Une Oie rieuse observée à partir de la 101e Avenue à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix.

En bas des dunes, un Goéland brun adulte accompagnait une nouvelle fois des Goélands argentés, marins et à bec cerclé.

Un adulte présent dans la baie de Tadoussac. Il accompagnait une poignée de Goélands argentés et de Goélands marins.

Ce matin, j'ai eu le plaisir d'observer plus de 13 Bec-croisé des sapins qui se nourissaient dans mon épinette bleu chez moi dans le quartier de la Pointe-Plate. Ils sont restés plus de 20 minutes, fouillant chacune des cocottes que porte l'arbre. J'avais l'habitude d'y voir des Bec-croisé bifascié, mais ici, l'absence de bandes allaires m'a vite sauté aux yeux. J’ai eu la chance de les revoir à plusieurs reprises dans les rues avoisinantes, et dans le quartier Beauchesne voisin du miens. Et il y en a un qui viens à ma mangeoire.

Ce matin, Jean Cadieux et moi avons observé le Pic à ventre roux au bout de la rue Higgins, à Châteauguay, en passant par la digue qui jouxte la station de pompage. Nous avons trouvé l'oiseau à l'extrémité de la digue barrée par une clôture; il était dans la section boisée entre la digue et le marais adjacent.

La Pie d'Amérique vue plus tôt cette semaine a été observée au 738, route 391 à Béarn, à la limite de Lorrainville.

Un groupe de six Lagopèdes des saules repéré sous des arbustes, le long d'une piste de motoneige prise à partir du chemin de l'Église.

Le dimanche 20 mars vers 8 h, le Troglodyte de Caroline est passé prendre une arachide qu'il a grignotée tout juste sous la voiture. Après son repas, il s'est perché bien en vue sur le fil de l'entrée électrique de la maison, d'où il a chanté de 8 h 10 à 8 h 30, moment où un camion l'a fait fuir. En ce qui concerne la journée de samedi, nous l'avons observé en train d'explorer les cavités d'un arbre. Par ailleurs, nous avons reçu le même jour vers 9 h, la visite des Mésanges bicolores.

Une trentaine de Lagopèdes des saules observés sur la route 113 entre Miquelon et Desmaraiville. Les premiers observés au km 204.

Une Oie de Ross repérée (vers 16h00) parmi un groupe d'environ 3000 Oies des neiges, dans un champ longeant le rang de la Barbotte, du côté sud.

Un Grèbe esclavon observé à partir de l'île Pariseau à Laval. Le plumage me semble être entre celui d'automne (1st fall) et de l'atulte (sep-mar) p.27 du Sibley.

Une Tourterelle rieuse présente sporadiquement sur la rue D'Avaugour à Chicoutimi.

Pour ma part, c'est fait! Je l'ai finalement observée vers 15h40 aujourd'hui. Elle se trouvait derrière un parc à boeuf au 718, route 391 nord à Béarn. La limite Lorrainville/Béarn est tout près; voilà pourquoi le message récent parlait de Lorrainville. Elle s'est ensuite envolée derrière le 738, puis s'est réfugiée dans un boisé d'épinettes et de peupliers. Elle accompagnait un groupe de corneilles. Après ce que j'ai vu, j'avais l'impression que les corneilles suivent la pie et non l'inverse. Elle volait presque toujours en rasant le sol, c'est clair qu'elle était en recherche active de nourriture. Je me suis dirigé ensuite sur le chemin de la mine pour avoir un point de vue différent sur ce boisé. Je l'ai scruté au téléscope mais je n'ai pas réussi à la revoir. Je l'ai par contre entendu à plusieurs reprises émettre un 'hein-hein-hein-hein-hein-hein' rapide. Je suis resté 30 minutes de plus, mais les corneilles étaient de plus en plus abondantes, possiblement plus d'une centaines, se déplaçant dans toutes les directions en groupe de 20-30. Il y a un autre parc à boeuf pas très loin de là toujours sur le chemin de la mine et plusieurs corneilles semblent effectuer un va-et-vient entre les 2.

Un Eider à tête grise était présent parmi un bon groupe d'Eiders à duvet.

Une connaissance fiable, Lyne Lessard, vient de me signaler l'observation d'une Pie d'Amérique à Lorrainville sur la route 391, vis-à-vis du chemin du dépotoir. La Pie était en compagnie d'une corneille, ce qui a facilité l'identification. Lyne avait déjà observé cette espèce dans l'ouest canadien. Le lieu de l'observation se situe à environ 2km de l'observation qui avait été faite en février. - Gaston Trépanier : Vu au nord de Béarn à deux occasions aujourd'hui 9h30 et 13h. Route 391, numéro civique 738, GCS NAD 83 47.31455 -79.32920. Comportement: Semble vraiment suivre un quatuor de corneilles lors des deux observations.

Ce matin, nous avons fait un petit bout sur la route 113 en direction de Waswanipi. Nous avons dénombré 19 oiseaux entre le 316e et le 320e kilomètre (à l’ouest de Chapais).

Un Troglodyte de Caroline observé en face du parc pour enfants sur le chemin Philips.

À Saint-Jean-sur-Richelieu, au coin de la rue Cayer, nous avons observé un Goéland brun.

Trois Lagopèdes des saules repérés au 115e kilomètre et neuf autres individus présents au 169e kilomètre de la route 167 au nord de la Doré. La Route du Nord, malgré qu’elle était glissante à quelques endroits, cette route est tout de même très large et très bien entretenue. Les observations se sont faites entre le 47e et le 120e kilomètre et nous avons dénombré un total de 361 Lagopèdes des saules. C’est au kilomètre 100 que l’intensité était au maximum avec près de 60 individus.

Encore une semaine à passer, et le Troglodyte de Caroline aura passer tout l'hiver à l'anse Mercier. Il fréquente nos mangeoires régulièrement. Il n'a pas peur des écureuils et s'approche d'eux pour se nourrir des graines au sol, il s'agrippe aux arachides en écale enfilées sur un fil. Puis, il se dirige sous la voiture puis s'installe sur une roue d'où il observe son entourage. Après un certain temps, il reprend son observation à partir d'une autre roue. Cela lui confère un p'tit air coquin.

Une Chouette épervière revue au coin du chemin des Pères-Dominicains et chemin de la Rivière à Luskville.

Un individu de forme grise observé près de l'embouchure du Saguenay (devant Tadoussac) ce midi.

Aujourd'hui, en compagnie de M. Michel Bordeleau, j'ai eu le plaisir de trouver 19 Lagopèdes des saules à St-Stanislas, dont 4 qui nous ont offert des observations extraordinaires . Douce magie! La saison n'est pas terminée, car des traces fraîches à plusieurs autres endroits ont été vues, dont à Notre-Dame-de-Lorette et St-Eugène.

Aujourd'hui, j'ai revu la Chouette épervière le long du chemin Neely, juste après le pont.

Marie-Francine Touchette me rapporte avoir observé une Chouette lapone sur la route 311, entre le village de Lac-Saint-Paul et celui de Mont-Saint-Michel, vers 17h30.

Une Chouette épervière est toujours présente à Luskville, à l'intersection du chemin des Pères-Dominicains et du chemin de la Rivière. L'oiseau était perché à la cime d'un arbre le long du chemin des Pères-Dominicains, juste après la rivière. La Chouette épervière de Quyon était aussi présente le long de la route 148, près du chemin du Lac-des-Loups, dans un champ près d'une piste de motoneige. Une femelle Pic chevelu s'est perchée dans le même arbre que la chouette afin de la houspiller.

Un total de 27 Lagopèdes des saules dénombrés sur la route de Waswanipi.

Le Troglodyte de Caroline toujours présent à nos mangeoires.