Côte Gilmour à Lévis (Chaudière-Appalaches) Ce matin, Jean Bernier et moi avons scruté minutieusement le fleuve, du coté sud, à partir de la marina de Saint-Romuald jusqu’à la côte Gilmour à Lévis. Nous avons eu quelques ajouts pour l’avicourse dont le Harelde kakawi (à Saint-Romuald) et la Macreuse à bec jaune (à Lévis). C’est à partir de la côte Gilmour (extrémité est du chemin), vers 10 h 15 (en fait, nous avons oublié de regarder l’heure;), que Jean a repéré au milieu du fleuve ce qui ressemblait à un petit débris. Mais les dessus noirs, le ventre jusqu’aux sous caudales blancs, les devants foncés, un petit bec se tenant au dessous du niveau de la queue, une absence de cou nous a rendu tous deux incrédules : un MERGULE NAIN!!! Il se trouvait à ce moment là pratiquement en ligne droite avec le restaurant du quai de Sainte-Pétronille, mais se laissait rapidement déporter par le courant vers l’est. Il ne cessait de tourner d’un bord et de l’autre, mais n’a pas plongé une seule fois pendant toute la durée de l’observation qui a dû durer plus de 15 minutes. Nous étions à 60X et il ne fallait pas le perdre, car il était difficile à retrouver tellement c’est petit au milieu de cette masse d’eau. Nous avons contacté Pierre Otis qui se trouvait à Sainte-Pétronille et Olivier Barden qui était tout comme nous du côté de Lévis. À l’arrivée d’Olivier, l’oiseau était déjà trop loin en direction de Beaumont. L’oiseau n’a pu être repéré à partir de Sainte-Pétronille, mais Olivier s’est rendu du côté de Beaumont à l’endroit où les lignes haute tension traversent le fleuve. Après environ 20 minutes d’attente, il a réussi à repérer l’oiseau qui dérivait toujours vers l’est. C’est vraiment une espèce que nous ne nous attendions pas à voir dans le coin puisqu’il ne semble pas y avoir d’invasion marquée comme ce fut le cas il y a quelques années. Les vents d’est d’hier y sont sûrement pour quelque chose, mais c’est tout de même très surprenant, G. Cyr.
Jean Bernier, Gérard Cyr et Olivier Barden